Au cours des dernières années, la chirurgie de l’obésité (aussi appelée chirurgie bariatrique) s’est avérée capable de produire une réduction significative du poids corporel chez la majorité des patients traités, avec pour conséquence une amélioration de toutes les maladies associées à l’obésité et une réduction de la mortalité qui en découle.
En effet, il convient de garder à l’esprit que l’amélioration de la qualité de la vie et la réduction du risque de complications et de mortalité liées à l’obésité. Il est bien connu qu’une réduction de poids de 10 à 15% est associée à une réduction significative des maladies associées à l’obésité. De ce point de vue, même les résultats sur la perte de poids obtenus avec les interventions gastriques restrictives, même les moins satisfaisantes, seraient cependant : d’excellents résultats afin d’améliorer ou de résoudre les comorbidités s’ils sont maintenus dans le temps. Les différents cas chirurgicaux rapportent souvent d’excellents résultats de résolution du diabète sucré, de l’hypertension artérielle, du syndrome de l’apnée du sommeil, des maladies articulaires porteuses, de l’hypercholestérolémie, de l’hypertriglycéridémie, du reflux gastro-oesophagien, de l’aménorrhée etc.
Un autre point fort de la chirurgie de l’obésité est la contribution à la protection de la santé publique et le rapport coût / bénéfice. Dans une étude réalisée, une simulation a été réalisée (sur une période de 5 ans) afin d’évaluer les économies pouvant être réalisées sur les dépenses de santé grâce au traitement chirurgical de l’obésité sévère, par exemple avec l’intervention d’un anneau gastrique ajustable. L’étude montre que le coût de la chirurgie de l’anneau gastrique ajustable par laparoscopie et du suivi quinquennal est de 5 553 € en moyenne. Les coûts de santé liés au traitement de ces 42 000 patients ont donc été calculés à 233 226 000 €. Parallèlement, les maladies suivantes liées à l’obésité ont été prises en compte : diabète, hypertension, maladie coronarienne, dyslipidémies, pneumopathies et arthropathies. Pour chacune de ces pathologies, le coût annuel a été quantifié, sur la base des données publiées et disponibles, y compris la pharmacothérapie, les bilans de santé et tous les autres traitements (rééducation, oxygénothérapie, etc.).
Ces études sont très importantes car elles montrent que :